Avec la présence de :

• Associació Cultural Lo Llaüt: Biel Pubill Soler info@lollaut.com
• Fundación Ricardo Pérez y Verdes/Museo Etnolúdico de Galicia: Melga. Ricardo Pérez y Verdes: info@museomelga.com
• Folklore Association of KTIMA: Christiana Leonidou laografikos.omilos.ktima@cytanet.com
• Asociación Galega do Xogo Popular e Tradicional (AGXPT) Paco Veiga agxpt@agxpt.gal
• Pere Lavega président de l’AEJeST
• Alain Bovo, vice-président du projet 7
• Fabrizio Vierin, vice-président du projet 7

Alain BOVO dans son introduction précise les objectifs des rencontres prévues pour les prochaines de février à mars 2023. Il est rappelé que chaque représentant d’une Association, Fédération, Université, Centre de Formation et Membres Individuels est invité et peut s’inscrire et venir partager vos expériences.

• L’intention est que chaque représentant expose les enjeux clés du fonctionnement de son organisation, ses particularités, ainsi que ses projets futurs. Il est destiné à interagir avec les participants et ainsi voir quels sont les besoins de chaque groupe de membres de l’AEJeST. De même, nous participerons au partage des réflexions sur la manière dont nous, de l’AEJeST, pouvons être encore plus proches de tous les membres et promouvoir leurs intérêts.

Pere Lavega informe sur la première rencontre puis donne la parole aux participants pour qu’ils interviennent.

Asociación Galega do Xogo Popular e Tradicional (AGXPT), Galice

Paco Veiga parle au nom de l’AGXPT. Il indique qu’il s’agit d’une petite association, avec environ 20-25 membres dédiés à la promotion et à l’investigation du patrimoine récréatif. Il souligne que l’héritage ludique est l’expression qu’ils utilisent pour désigner les jeux et sports traditionnels.

Il indique que cette année, ils célèbrent le 20e anniversaire de sa création. Il explique que sa priorité est la recherche et aussi la diffusion du patrimoine récréatif. En ce moment, ils participent à une émission télévisée.

Il indique que pour l’AGXPT est très important d’appartenir à l’AEJeST et d’être en lien avec des associations européennes, pour favoriser le réseautage et la visibilité du patrimoine ludique.

À l’heure actuelle, en raison de leurs limites, ils ne peuvent pas participer activement aux projets européens.

Pétition à l’AEJeST. Ils seraient intéressés de savoir s’il y a d’autres membres de l’AEJeST qui ont de l’expérience ou travaillent sur des émissions de télévision. Ils sont également intéressés à connaître la présence de projets visant à ajouter de la valeur au patrimoine récréatif.

Association Culturelle Lo Llaüt, Catalogne

Biel Pubill intervient au nom de cette association. Il indique qu’il s’agit d’une petite association à caractère local, elle compte 150 membres dans la ville d’Ascó, qui compte environ 1000 habitants. L’objectif de l’association est la revitalisation culturelle du patrimoine culturel de son territoire.

Ils sont une association active et mènent une grande variété d’activités, telles que des sorties, la réalisation de vidéos… Le domaine des jeux traditionnels est la section dans laquelle ils sont le plus actifs ; ils ont préparé des expositions, ils ont publié des livres. Il explique comme une initiative l’utilisation de feuilles de jeu du XVIIe siècle qui ont tenté de les relier à l’activité, stimulant sa pratique chez les jeunes; Ils ont aussi participé à l’élaboration de jouets à roseaux.

Des idées pour l’AEJeST. Notre association aimerait participer à une action conjointe avec d’autres organisations qui ont des intérêts similaires. Ils reconnaissent qu’ils ont actuellement une connaissance et une utilisation limitées de l’anglais, une circonstance qui rend difficile leur participation à des projets européens.

Biel estime qu’une simple initiative pourrait être le développement d’une exposition commune, entre deux ou plusieurs régions européennes; le contenu pourrait être le même, expliqué dans différentes langues.

Fondation Ricardo Pérez y Verdes/Musée ethnoludique de Galice : Melga.

Ricardo Pérez y Verdes intervient en indiquant qu’ils sont également situés dans une ville de 6 000 habitants dans la région des Rías Altas de Galice.

Il convient de noter que cette année 2023, le Musée ethnoludique de Galice, Melga célèbre son 10e anniversaire de fonctionnement. Ils prévoient de réaliser des activités extraordinaires, comme passer une semaine à jouer à des jeux traditionnels.

Il explique qu’il s’agit d’un musée très actif, qui organise des visites gratuites et guidées du contenu de ce musée. Il dresse un bilan très positif des visites interactives qui permettent de découvrir de manière très pratique les jeux présentés dans son musée.

Expliquez que ces dernières années, ils ont accueilli de nombreux étudiants et enseignants d’autres pays européens, dans le cadre du programme de mobilité Erasmus. Souvent, il a enseigné aux enseignants et aux élèves des jeux de son pays d’origine que ces personnes ne connaissaient pas. Il sait que ces jeux ont par la suite été montrés et enseignés à son retour dans son pays.

Il souligne l’importance des échanges internationaux. Dans leur musée, ils organisent des festivals de jeux galiciens traditionnels et aussi des jeux d’autres parties du monde. De même, ils organisent des concours, des compétitions ou des défis avec des jeux galiciens.

Il explique que son musée reçoit de nombreuses demandes pour activer des expositions de jeux traditionnels du monde entier et leur lien avec l’histoire. A titre d’exemple, il rapporte qu’il se rendra le mois prochain à Pontevedra, pour participer au salon du livre pour enfants et adolescents sur les jeux. Dans cette activité, vous apporterez des jeux de votre musée.

Il indique également qu’une agence de voyages est intéressée à introduire une visite interactive de son musée dans ses forfaits touristiques locaux.

Enfin, il indique deux projets qu’il aimerait activer. Le premier est de fonder une ludothèque pour que les gens puissent se rendre à son musée le week-end ; le second est de créer une communauté d’amis des musées et de les inciter à participer activement aux activités qu’ils organisent dans leur musée.

Association Folklorique de KTIMA :

Christiana Leonidou intervient en représentant de cette association. Il explique qu’ils sont également situés dans la ville de Paphos, à Chypre, une ville d’environ 12 000 habitants. Son association compte une centaine de membres. Je suis très actif dans les actions liées à la valorisation de la tradition, du patrimoine récréatif et du patrimoine culturel.

Ils sont liés à l’UNESCO. À cette époque, ils ont participé à l’inscription à l’UNESCO des jeux et sports traditionnels, ainsi que d’autres manifestations culturelles, en tant que patrimoine culturel.

Reconnaître que l’obtention de ressources est une priorité pour eux. C’est pourquoi je m’habitue à organiser des festivals. Deux festivals se distinguent : le festival folklorique de Klima, qui comprend des traditions folkloriques et des jeux traditionnels ; aussi le festival qu’ils célèbrent à Pâques, dans lequel ils introduisent des jeux traditionnels. Il est dans leur intérêt que ces jeux méconnus soient inclus dans la liste des jeux de leur pays et que la transmission aux générations futures puisse être favorisée. Expliquez qu’en avril 2023 prochain, ils célébreront la 3e édition de ce festival de jeux traditionnels à Pâques.

Expliquer comme un défi à partager, réseautage avec d’autres associations culturelles en Europe. Ils seraient très intéressés à participer à des échanges de joueurs, à visiter d’autres localités et associations européennes, à l’occasion de fêtes, de rencontres ou d’activités locales.

Enfin, il remercie l’AEJeST d’être membre de cette organisation européenne et de pouvoir bénéficier du réseautage.

Pere Lavega intervient en soulignant quelques points communs partagés par les membres de ce groupe d’associations culturelles et de musées.

• Ils interviennent dans des zones peu peuplées ; ce sont de petites organisations
• Ils sont fortement motivés par la recherche et la diffusion des jeux et sports traditionnels, considérés comme patrimoine culturel.
• Ils aimeraient participer à des échanges et être en contact direct avec d’autres organisations

Il indique également qu’il serait très intéressant pour ce type de petites organisations de savoir comment entrer en contact avec l’UNESCO pour mener des actions communes.

Il conclut en invitant les organismes à rester en contact et à essayer d’activer une action commune, sans que le conseil d’administration doive prendre l’initiative de leur réseautage.

Enfin, Alain BOVO et Fabrizio VIERIN interviennent pour conclure cette seconde rencontre. Elle en profite pour rappeler que la prochaine réunion des Fédérations sportives traditionnelles est prévue le lundi 6 mars à 15h30 (CET, Madrid).